30 juillet 2011

Laphroaig 15yo, OB, 43%.
Années 2006-2007.


Goûté blind.

Nez : tourbe marine bien présente mais sous contrôle, algues, fruits rouges, anis, réglisse. Feu de cheminé, voire même un peu de caoutchouc brûlé. Il est plus fumé que tourbé. Un peu plus de notes herbacées ensuite. Oui, c'est sûr, plus herbal : menthe, feuilles de cassissier, herbes aromatiques. Pas une pointe d'alcool qui viendrait déranger. Un léger boisé apparaît ensuite, avec quelques notes céréalières pour l'accompagner.
Bouche : très légère. La tourbe est en avant, toujours accompagnée. Petite acidité. Paille sèche. Pamplemousse. Algues. Aurait mérité quelques degrés de plus.
Final : long, bien fumé. Épices, retour du pamplemousse.

Celui-là n'est pas mauvais du tout.
Le nez est extraordinaire je trouve, beau, en évolution tout le temps. L'absence totale d'alcool au nez a un contre coup : la bouche manque un peu de mordant. Dommage car elle aussi est très agréable, avec un superbe pamplemousse. Le final permet de terminer sur des notes plus relevées (poivre) ce bien beau whisky.

J'avais pratiquement érigé ce whisky en idole après qu'il m'ait initié aux bons singles malts. Si je dois bien admettre qu'il n'est pas aussi exceptionnel que j'avais pu le penser il y a 18 mois, il est quand même très réussi.
Le plus marrant en y repensant se passe au niveau de la tourbe : je la décrit aujourd'hui comme "sous contrôle" et la trouve assez discrète. A l'époque ce n'était pas du tout le cas !

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