23 novembre 2011

Bruichladdich 19yo 1989/2009, Singtory Vintage - Unchilfiltered Collection, 46%

Bruichladdich 19yo 1989/2009, Singtory Vintage - Unchilfiltered Collection, 46%.
Casks 79 et 80, bouteille 149.


Goûté blind.

Nez : tourbe, jeune bois, notes fermières mais aussi étal de crustacés. Un bel aspect floral et frais se développe ensuite, bonbons vosgiens. Des fruits jaunes et blancs, un poil de caoutchouc.
Bouche : tourbe bien présente, une attaque bien faite, épicée et presque pétillantes. Eucalyptus, vieille semelle, des fruits aussi mais plus en arrière plan. Abricots ? De la pâte d'amande ... Plus abordable et joueuse avec de l'eau, les fruits s'expriment : agrumes, pêches.
Final : moyen, bien tourbé, sur du caramel salé.

84

22 novembre 2011

Caperdonich 36yo 1972/2009, Duncan Taylor - Rare Auld, 51,2%

Caperdonich 36yo 1972/2009, Duncan Taylor - Rare Auld, 51,2%.
D. 11/1972, B. 11/2009, cask 7446, 283 bouteilles.


Goûté blind.

Nez : très boisé et herbacé, cireux, du thé. Des fruits rouges également, groseilles à maquereau ? Un peu de fumée, vanille, peut-être des traces de fruits jaunes ou blancs, orge. Café, fèves de cacao. Un peu "dur" ce nez.
Bouche : attaque franche, un peu "verte". Très herbacé, herbal, avec quelques épices, du citron, des abricots. Un boisé bien présent mais joliment fait, un tout petit peu amer, juste ce qu'il faut. Une belle puissance, l'alcool est agréable.
Final : fruits cuits, poivre blanc ? Moyen dans sa longueur.

Il y a du beau, du très beau dans ce Caperdonich, mais aussi un aspect pas facile, un peu abrupt, qui limite le plaisir qu'on ressent.

87

20 novembre 2011

Orange Tree 1989/2011, Wemyss - Vintage Malts, 46%

Orange Tree 1989/2011, Wemyss - Vintage Malts, 46%.
272 bouteilles.


Un Glen Garioch. Goûté blind.

Nez : fruits jaunes (mirabelles, pêches) et exotiques (ananas, kiwis), citron, vanille. Beau boisé, fumée un peu viandeuse. Chocolat, praline, beurre. Feuilles mortes et un bel aspect floral. L'aération fait beaucoup de bien, le nez devient plus parlant, plus expressif.
Bouche : attaque fruitée, agrumique, un beau rancio ensuite. Quelques apparitions végétales, herbacées. Petite acidité qui se développe doucement, plutôt jolie. L'évolution apporte du mieux même si dans l'ensemble ce palais est un peu pataud.
Final : fumé, plutôt long, des épices, des mandarines.

83

Deanston 33yo 1977/2010, Thosop Import - Handwritten Label, 43%

Deanston 33yo 1977/2010, Thosop Import - Handwritten Label, 43%.
205 bouteilles.


Nez : herbal, herbacé, floral. Marrons, châtaignes, des fruits très mûrs. L'ensemble dégage une certaine opulence, mais pas facile de mettre des noms sur les senteurs qui montent du verre. Chocolat, cappuccino, "vieille vanille". Nez joli et plaisant mais encore une fois, pas aisé à décrire.
Bouche : cela manque franchement de puissance. Citron, vanille, gelée de fruits, un peu de bois et d'herbe. Noisettes.
Final : dans la continuité du palais, avec du coing ?

Le nez est attirant, mais ensuite tout cela s'écroule un peu. Je suppose qu'il a passé un peu trop d'années dans son fût celui-là.

81

19 novembre 2011

Strathclyde 35yo 1973/2009, Duncan Taylor - Rare Auld

Strathclyde 35yo 1973/2009, Duncan Taylor - Rare Auld, 55,2%.
D. 11/1973, B. 03/2009, cask 74067, 176 bouteilles.


Goûté blind.

Nez : frais, fruité, céréalier, boisé, floral. Pamplemousse, vanille. A l'aération, on a de la noix de coco, quelques effluves rhumesques, une rondeur céréalières prononcée. Un certain aspect pâtissier également, marzipan. Il y a de l'épaisseur, de la rondeur, une certaine présence.
Bouche : attaque vive, très céréalière et moyennement fruitée. C'est rond, avec de la vanille, une puissance intéressante, quelques épices. Presque liquoreux ensuite. L'eau fait ressortir de jolis fruits exotiques, bananes, noix de coco ....
Final : il réchauffe bien, sans attaquer. Je dirais "confortable", il enveloppe bien la bouche.

Belle bouche, puissante et goûtue. Le reste est un ton en-dessous je trouve, même si on garde longtemps un petit goût sympathique en bouche.

83

15 novembre 2011

Yoichi 18yo 1991/2009, OB pour La Maison du Whisky

Yoichi 18yo 1991/2009, OB pour La Maison du Whisky, 58%.
D. 07/02/1991, B. 10/07/2009, cask 129374, 453 bouteilles.


Goûté blind.

Nez : fruits secs, floral, presque parfumé, pot pourri. Fraises, framboises, poires. Très beau boisé, délicatement ciré. Epices (poivres, muscade), noix de macadamia. Tabac à pipe, cuir. Très joli sherry, complexe, ouvert.
Bouche : explosive, puissante, limite un peu trop d'alcool. Fumé, menthe, très sherry (noix). Gelée de fruits, épices, vieux bois. Un peu de tourbe ?
Final : fumé, long, boisé, sherry.

Avec de l'eau, le nez est plus terreux, presque fermier. On y trouve de la tourbe. La bouche est plus facile d'accès, elle aussi devient plus terreuse : sous-bois, champignons.

Les 58% passent preque tout seul et offrent un bon kick en bouche. Très bon whisky !

88

Braeval 12yo 1996/2009, Blackadder - Raw Cask, 57,3%

Braeval 12yo 1996/2009, Blackadder - Raw Cask, 57,3%.
D. 11/1996, B. 09/2009, Sherry butt 4904, 488 bouteilles.


Goûté blind.

Nez : floral et fruité, voire légèrement fumé. Les fruits sont blancs, jaunes (mirabelles) avec peut-être une pointe d'agrumes. Thé, notes fermières, un peu d'amandes, de noix.
Bouche : Puissante et ronde, la texture est agréable. Fumée mais surtout fruitée, comme le nez, eau de vie de poire également. Notes florales, herbales.
Final : un peu léger mais l'alcool l'allonge. Paille, herbé, fumée.

Un ensemble qui fait un peu jeune mais se rattrape un peu par une belle puissance en bouche et une très jolie texture.

83

14 novembre 2011

The Singleton of Dufftown 12yo, OB, 40%

The Singleton of Dufftown 12yo, OB, 40%.
2007


Nez : très doux, fruité avec des poires omniprésentes, un peu d'abricots aussi. Un peu pâtissier et floral aussi. Peu complexe mais pas déplaisant.
Bouche : attaque très aqueuse qui fait un peu peur. Les saveurs, qui restent simples, s'affirment ensuite avec toujours des poires. On a aussi du malt, beaucoup de céréales. Une toute légère amertume.
Final : court, végétal et vert, un peu amer aussi.

Rien de spécial mais rien de repoussant non plus. Pour le même prix on trouve mieux, c'est sûr, mais intrinsèquement cela reste honnête.

78

7 novembre 2011

Port Ellen 22yo 1978/2000, OB - Rare Malts Selection, 60,5%.
B. 10/2000, 4 480 bouteilles.


Nez : aucune agressivité ici, une douceur florale de pot pourri étonnante. La tourbe est discrète, végétale et sèche. Un peu de charbon de bois, une belle influence maritime (embruns). Des fruits également : pêches, abricots. Des notes plus austères, fermières, et un peu de caoutchouc.
Ensemble un peu "sale", je trouve que les saveurs ne sont pas nettes et se marchent un peu dessus.
Bouche : épaisse, l'attaque est sur une tourbe puissante, et des fruits, agrumes et autres fruits du sud. Herbes et autres végétaux associés, des céréales grillées. On trouve aussi des notes qu'on n'ose pas qualifier de bonbonneuses, mais aussi quelques sorties amères (café) et toujours cet aspect fermier. Beaucoup de corps, nettement mieux que le nez.
Final : long et fumé, tourbé, un peu viandeux, mais aussi une certaine fraîcheur.

Très complexe c'est certain, et la bouche est superbe. Nez un peu en retrait.
Essayons un peu d'eau.

Nez : pff ... mieux ! Les notes fermières et terreuses sont exacerbées tout en restant d'une sublime finesse. La tourbe reste en arrière plan, elle est superbe de finesse elle-aussi, et devient un peu épicée, citronnée.
Bouche : une amélioration ici aussi, mais de manière moins marquée que le nez. On a plus de fruits, des agrumes toujours, plus expressifs encore. Délicat boisé.
Final : la fraîcheur entr'aperçue au nez se transforme en agrumes clairement définis.

C'était nettement supérieur avec de l'eau, on partait de 60% ... rajoutons-en une goutte ou deux !

Nez : rho ça devient de la tuerie ce machin ! La tourbe passe devant maintenant, parfaite, accompagnée d'un peu de menthe. Mais merde ça sort d'où ça ? L'abricot est bien en vue également. Un petit poisson cru/fumé. Là, c'est du grand.
Bouche : des ... fraises ! Quelle évolution, quelle complexité !
Final : les fraises se retrouvent là, plus genre Tagada.

Sans eau, en première approche, c'était un whisky déséquilibré, le nez faisant pâle figure à côté du palais.
Avec de l'eau le nez est totalement transformé, non seulement au niveau des saveurs mais aussi et surtout au niveau de leur balance et de leur expressivité. La bouche est énorme quelque soit le niveau de dilution et son évolution est géniale.
Entre le premier nez, un peu difficile et exigeant, la très belle bouche et l'évolution de toute cela au fur et à mesure de la dilution, ce Port Ellen est un véritable voyage. Une sublime expérience maltesque.

95

Highland Park 35yo 1975/2011, The Whisky Agency et The Nectar, 51,6%

Highland Park 35yo 1975/2011, The Whisky Agency et The Nectar, 51,6%.
Ex-Bourbon hogshead, 195 bouteilles.


Nez : très léger, de la bruyère, un peu de menthe. Très herbal et floral, des fruits s'expriment après un moment : pamplemousse, clémentine, ananas.
Un aspect plus gourmand ensuite, peut-être pâtissier, vanille. Des notes marines ensuite, algues sèches. Des notes boisées sont bien présentes mais bien intégrées.
Un nez agréable, sans défaut, peut-être un peu trop sage ?
Bouche : bien couvrante, assez épaisse. Très fruitée et expressive, sur des agrumes, du melon, mais aussi des notes florales.
Final : long, retour de la menthe, un peu de fumée et d'amertume boisée.

Avec de l'eau.
Nez : elle le réveille bien joliment, mettant clairement les fruits au premier plan. C'est beaucoup plus avenant ainsi.
Bouche : une jolie tourbe ressort, un peu pétillante, qui submerge graduellement les fruits de l'attaque. Très jolie évolution.
Final : très semblable, un peu plus fumé seulement.

Un bel HP, dont les fruits très présents m'ont surpris. Le nez est un peu en retrait, même si l'eau le rend plus qu'agréable. En bouche, par contre, c'est véritablement plaisant.

89

4 novembre 2011

Karuizawa 1967/2009, OB pour La Maison du Whisky et The Whisky Exchange, 58,4%

Karuizawa 1967/2009, OB pour La Maison du Whisky, 58,4%.
B. 17/08/2009, cask 6426.


Nez : noix, champignons, sous-bois, feuilles mortes. Très "vieux sherry", du bois "fin" et beau, de la marmelade. Trop d'alcool sec. Une bonne dose d'eau l'ouvre vraiment. Il devient un peu fumé, viandeux, avec du cuir. Café, cacao. Il me transporte dans une vieille pharmacie avec de vieux meubles en bois aux tiroirs remplis de feuilles de ... je sais pas trop quoi d'ailleurs ...
Bouche : très épaisse et "sombre", un peu amère. Café, de la menthe, toujours si joliment boisée. Plus agréable que le nez, même si une astringence certaine gâche un peu le plaisir. Il lui faut de l'eau ici aussi. Cuir, légumes, légèrement fumé, viandox, un peu salé.
Final : long, amer et boisé. Épices.

Je suis partagé sur ce Karuizawa. S'il est clairement très complexe, évolutif et a toutes les caractéristiques d'un grand whisky, c'est sur le côté émotionnel qu'il ne me procure pas grand'chose. Je ne prends pas mon pied en le dégustant alors même que je saisis toute sa valeur intrinsèque (ou du moins j'en ai l'impression).

86

Tomatin 1976/2002, James Mc Allister - Selection, 46%

Tomatin 1976/2002, James Mc Allister - Selection, 46%.

Nez : fruité et gourmand. Des pommes, des poires, des pêches, de la vanille aussi. Un peu de menthe, des épices, du caramel.
Bouche : attaque un peu molle. Ce Tomatin se rattrape ensuite par une pelleté de fruits, il y en a tellement que les départager est bien difficile ... Un aspect plus végétal se greffe sur ces fruits, un peu de bois aussi, vanille, épices. C'est doux, très joli, très agréable.
Final : un poil court peut-être, évidemment fruité.

Un très joli Tomatin, pas forcément audacieux ou original mais bien fait, gourmand et aux saveurs entières.

86

Tomatin 34yo 1976/2010, La Maison du Whisky et The Daily Dram - The Nectar of the Daily Drams, 51%

Tomatin 34yo 1976/2010, La Maison du Whisky et The Daily Dram - The Nectar of the Daily Drams, 51%.
Sherry butt.


Goûté blind.

Nez : fruité (bananes, ananas, framboises). Un beau voile floral entoure ces notes de fruits. Caramel léger, un peu de cire pour meubles, orge, vanille. Menthe, fumé léger animal. Un nez intéressant (Benriach ?), joli, mais un peu sage.
Bouche : plutôt légère mais ronde, très fruitée. Ananas, pamplemousse, petite acidité, belle expressivité ici. Évolue vers des notes plus végétales, du thé peut-être, un peu florales (menthe encore). En fait ces différents styles alternent. Le bois se fait plus remarquer également, juste ce qu'il faut. Tout cela devient plus gourmand ensuite, du caramel, des fruits cuits. C'est nettement mieux que le nez.
Final : un peu fumé, moyennement long, compote de pommes.

Le nez est légèrement trop fermé à mon goût (de l'eau n'y change pas grand'chose), le morceau de choix étant clairement ce palais très fruité mais aussi floral et surtout très évolutif. Un délice en bouche.

88

3 novembre 2011

Isle of Jura 14yo 1995/2010, Gordon & MacPhail Reserve - Selected by Van Wees, 57,8%

Isle of Jura 14yo 1995/2010, Gordon & MacPhail Reserve - Selected by Van Wees, 57,8%.
D. 27/11/1995, B. 03/11/2010, refill Bourbon barrel 3199, 211 bouteilles.


Goûté blind.

Nez : léger, floral. Herbe, cire, un peu d'eucalyptus. Levure. Beaucoup d'éther qui ne semble pas vouloir se dissiper à l'aération. Eau de vie de fruits (prunelle, poire), pommes. Un nez qui fait très jeune. Trop.
Bouche: assez douce, épicée. Peu goûteuse, quelques fruits pas mûrs. Encore cet éther. Avec de l'eau, les fruits s'expriment plus, toujours dans cet aspect d'eau de vie.
Final : assez court, herbal, fini sur de l'amande amère.

Pas grand'chose pour émoustiller nos sens ici.

79

1 novembre 2011

Linkwood 18yo 1990/2009, Gordon & MacPhail pour La Maison du Whisky, 45%

Linkwood 18yo 1990/2009, Gordon & MacPhail pour La Maison du Whisky, 45%.
Cask 6962.


Goûté blind.

Nez : sherry épais, beaucoup plus "sale" que le Glendronach 1971 d'hier. Terre, flaque d'eau stagnante, fleurs et feuilles pourries. Du souffre, des allumettes cramées. Ce n'est pas très propre donc, mais ce n'est pas agressif non plus et sans être forcément attirant au premier coup de narines, ça reste ... intéressant. Des fruits ressortent après un moment, ce sont des cerises au sirop, des quetsches. L'aération efface en grande partie les effluves qui pourraient déranger, on se retrouve avec du caramel et des fruits cuits (abricots), quelques épices (cannelle, curry), du maggi. C'est un peu bizarre mais j'aime bien.
Bouche : très épaisse, organique, amère, vineuse. Sûr que c'est un whisky ça ? Pas facile à décrire tout ça. Boisé, épicé, très viandeux. Manque un peu de puissance alcoolique.
Final : assez sec, jus de rôti de boeuf, cire.

Pas d'abord très facile tout cela mais super intéressant !
Hyper (mais alors hyper) sherry, épais ... bon quoi.

88