15 septembre 2013

Ledaig 33yo 1973/2006, The Whisky Fair, 48%

Ledaig 33yo 1973/2006, The Whisky Fair, 48%.
D. 06/1973, B. 12/2006, Bourbon hogshead, 281 bouteilles.


Nez : guimauve, réglisse, menthe, fruits jaunes voire agrumes, un peu de miel, loukoum. Notes fermières légères, paille, peut-être une très légère tourbe grasse. Point de sel.
Bouche : belle attaque puissante sur des fruits exotiques, des agrumes. La salinité est plus présente. On reste sur ces fruits qui s'expriment franchement, vraiment sur les agrumes. Gingembre, poivre. Un peu de bois.
Finale : plus épicée, gingembre très frais.

Un très joli whisky, plus "plaisir" que je ne l'aurais pensé.

88

14 septembre 2013

Ben Nevis 1997/2012, Jean Boyer - One Shot, 46%

Ben Nevis 1997/2012, Jean Boyer - One Shot, 46%.
B. 10/2012, Sherry cask.


Goûté blind.

Nez : pâte d'amande, très fine fumée, un peu de fleurs, de miel, de cire. Noisettes, herbes aromatiques discrètes, légères épices. Fruits frais (poires). Jolie épaisseur, nez chaleureux.
Bouche : un peu de bois, mais beaucoup de belles choses : fruits rouges, amandes. Un peu terreuse et fumée. Epais, crémeux, pâtissier, beurré. Légèrement résineux, un peu de caramel.
Finale : miel de sapin, épices, un peu amère.

Un jeune refill sherry ?
Assez classique mais réussi, très easy-drinkable.

86

7 septembre 2013

Benriach 27yo 1984/2012, OB - Batch 9, 52,2%

Benriach 27yo 1984/2012, OB - Batch 9, 52,2%.
D. 10/10/1984, B. 07/2012, Tawny Port Finish - Peated, cask 4050, 283 bouteilles.


Nez : tourbe terreuse, poitrine fumée, sel. A part ça cela ne me parle pas trop. Peut-être du raisin macéré mais ça pourrait être l'étiquette ... Epices cramées, cassis. Un peu de souffre en plus.
Avec de l'eau, c'est mieux. Plus fermier, un peu de fruits. Reste ces notes grossières de viande fumée/grillée/cramée et ce souffre.
Bouche : ah c'est nettement mieux ! La tourbe est très jolie, fine, et cet aspect de bacon tombé dans les braises du barbecue qu'on avait au nez se dissipe un peu. On a toujours ces notes un peu souffrée, carnées, mais elles sont bien plus fines. De l'anis "frais" voire du gingembre. Quelques fruits rouges, de l'orange. Discrète amertume. C'est pas souvent que la bouche est mieux que le nez, mais là c'est carrément une autre dimension.
A la dilution on a des fruits exotiques ! Quel contraste ! Mais le souffre semble se faire plus marqué. Menthe.
Finale : un peu à mi-chemin entre le nez et la bouche. Poivre, fumée, épices, quetsches.

Toujours difficile de se faire un avis définitif sur un tel whisky. Le nez est au mieux sans intérêt, au pire dérangeant. Alors qu'en bouche c'est vivant et savoureux, d'une belle texture ... Et l'eau améliore certains aspect du nez mais semble rendre la bouche moins facile. Dure, dure la vie d'amateur de whisky.

Au final le nez est quand même presque repoussant.

84